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jeudi 2 janvier 2014

Place au cinéma !



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Titre : Frozen
Durée : 1 h 30 environ
Note : 17 /20


Avis :
Pour être totalement franche, j’ai longtemps hésité avant de me plonger dans l’ambiance savoureusement glaciale de Frozen. Plusieurs raisons à cela. Si j’avais été enchantée de découvrir Raiponce quelques années auparavant, j’avais aussi été extrêmement déçue par Rebelle, le dernier Disney en date où le personnage principal était campé par une princesse. Alors forcément, je ne savais pas à quoi m’attendre avec Frozen. D’autant que, les réseaux sociaux aidant, j’étais tombée par hasard sur plusieurs images extraites du film et l’héroïne n’était pas sans rappeler Raiponce. Un peu trop même. Et disons que cette ressemblance trop flagrante, à première vue, m’a littéralement refroidie sur le coup. 

Frozen est un très bon film d’animation malgré quelques détails. J’ai trouvé la première partie, sur le passé des deux sœurs, légèrement trop longue. Certes elle permet de poser correctement le décor mais ne dévoile aucun enjeu. On découvre les pouvoirs d’Elsa avec ravissement (Oui, moi aussi je voudrais les mêmes pouvoirs !) et le lien fort qui unit Elsa à sa petite sœur Anna. Puis tout bascule quand Elsa blesse accidentellement sa sœur. J’ai été particulièrement étonnée et même choquée quand le roi et la reine partent rendre visite aux les trolls sans aucune escorte ! Ce genre d’incohérences est particulièrement dérangeant dans le sens où Frozen ne s’adresse pas seulement à des enfants mais aussi à des adolescents et des adultes. Inutile de rappeler que les films d’animation sont un pilier fondamental du cinéma tout public. Un pilier qui ne cesse de grossir avec des scénarii bien ficelés, des personnages hauts en couleurs et toujours cette pointe de merveilleux qui nous attire, enfants comme adultes à rejoindre les salles obscures. Et en tant qu’adulte, j’aurais aimé en savoir plus sur certains détails. Ce sont des détails certes mais ce sont eux qui font toute la différence dans ce milieu si concurrentiel. Alors oui, j’aurais aimé en savoir davantage sur la magie d’Anna. Pourquoi elle et pas une autre ? Comment ça se fait ? C’est déjà arrivé par le passé ? Et aussi sur la magie des trolls : Comment sauvent-ils la petite Anna exactement ? En lui faisant oublier ? Mais pourquoi ? Des petites questions qui ne m’empêchent pas de regarder avec délice ce film d’animation mais qui me laissent un petit arrière goût dont j’aurais préféré me passer. Heureusement, cette première partie est agrémentée d’une superbe musique « Je voudrais être un bonhomme de neige » qui est un véritable coup de cœur pour moi ! Je ne m’attarderais pas sur la mort du couple royal que je trouve parfaitement inutile à l’histoire. À quelques arrangements près, l’histoire aurait été la même avec les parents vivants. Il aurait suffit d’invoquer un prétexte pour mettre en avant Elsa au lieu du couronnement. Un rite traditionnel de la région aurait été parfait et ne m’aurait pas choqué par exemple. Mais bon, ce n’est que mon avis.
Je pensais que le personnage principal serait Elsa puisque c’est elle qu’on voit en premier. Et surtout, c’est elle la magicienne. Mais au fil des minutes, j’ai fini par comprendre que ce serait Anna. Alors même si j’ai été déçue au début, je me suis rapidement attachée à cette jeune fille pleine d’enthousiasme et d’insouciance. Tellement insouciante qu’elle part à la recherche de sa sœur en petite tenue dans le froid sans que personne ne s’en offusque. Une petite incohérence qui s’ajoute à celles déjà mentionnées. D’ailleurs, je n’ai pas apprécié le fait qu’Anna demande à Kristoff de devenir son guide pour gagner le château de glace. Un sacré clin d’œil à Raiponce qui ne passe pas inaperçu auprès des spectateurs. Bref, malgré le caractère d’Anna, mon personnage préféré reste tout de même Elsa qui vacille entre le bien et le mal tout au long du film. Un suspens que j’ai particulièrement adoré et que je redoutais en même temps. Parce que je n’avais vraiment pas envie que ça se termine en un duel Anna VS Elsa.  J’y ai cru un instant, la suite m’a rapidement détournée de cette solution facile pour m’emporter vers quelque chose de plus intéressant et merveilleux. Concernant les autres personnages, Sven et Krtistoff m’ont plu mais sans je m’attache réellement. Par contre, j’ai beaucoup apprécié le bonhomme de neige, personnage comique du film qui n’est pas sans rappeler un certain paresseux dans une certaine série d’animation… Quant à Hans, eh bien, je n’ai pas aimé sa tête dès le départ avec son long menton !
Les autres personnages sont relayés au second plan même si le trio de « méchants » tente de faire une percée. Une percée qui malheureusement échoue totalement. On n’y croit pas une seconde contrairement aux deux jumeaux dans Raiponce (vous savez, les grands roux baraqués) qui eux, jouaient leur rôle à fond. Côté esthétisme des personnages, je suis plutôt mitigée. Si les filles ressemblent beaucoup à Raiponce, on s’en accommode très facilement. Par contre, je n’ai pas aimé les traits des garçons (Kristoff et Hans) qui ont l’air badaud et débile ! Et ce n’est pas la première fois que j’ai ce sentiment dans un film d’animation. J’espère que les prochains films d’animation sauront me contredire.
Concernant l’esthétisme global du film, je suis restée stockée sur certaines scènes magnifiques. La formation de l’escalier, du château de glace et de la tenue d’Elsa durant la chanson « Libérée, délivrée » est sûrement l’une des plus marquantes. Là, je tire mon chapeau à toute l’équipe. En plus, la musique est juste magnifique ! Un vrai bonheur cette scène. Mais même de manière général, l’ensemble des paysages est particulièrement soigné. Un vrai régal pour les yeux !
Les dialogues sont sympathiques et drôles dans l’ensemble même si certains passages ne sont pas du tout naturels (Quand Elsa parle avec ses parents par exemple). Le pseudo-méchant est typiquement dans son rôle, peut-être trop pour qu’on y croit vraiment. Je dis pseudo-méchant car il n’apparaît pas beaucoup et n’est pas un méchant comme on l’entend dans les Disney. D’ailleurs, j’ai été agréablement surprise qu’il n’y ait pas de grands méchants dans ce film d’animation ! Qu’est-ce que ça change ! Et qu’est-ce que ça fait du bien ! Adieu Jafar, Maléfique et compagnie ! Disney rompt avec le schéma traditionnel du film d’animation pour quelque chose de plus personnel et d’original où la glace miroite mille et une promesses. Un choix audacieux qui fonctionne très bien. Parce qu’on veut nous faire croire jusqu’au bout qu’Elsa incarnera cette grande méchante en basculant du côté obscur de la force, pardonnez-moi l’expression. Et du coup, le suspens n’est plus orienté sur le duel inévitable du bien contre le mal mais sur Elsa et ses démons intérieurs. Le sublime château de glace peut même rappeler chez certains le « côté méchant ». Il n’est pas rare dans les films que les méchants vivent dans un certain luxe par rapport aux gentils qui luttent dans la misère…
Si je devais retenir une seule chose de ce film, ce serait le personnage d’Elsa : froide, magnifique et mystérieuse à la fois. J’aurais aimé que le film soit plus accès sur elle mais peut-être en serait-elle ressortie moins énigmatique qu’elle ne l’ait. Alors même s’il y a quelques incohérences, Frozen est un film d’animation à ne pas rater. Probablement l’un de mes préférés après Raiponce et Les Mondes de Ralph. Son ambiance glaciale saura vous faire fondre.





Red   Red 1 & 2
Réalisateur : Robert Schwentke
Durée : Environ 2 h
Note : 9,5/10
Note R 1 : 10 / 10
Note R 2 : 9/ 10


Avis : Voilà deux films d'"espionnage" originaux qui mettent en avant l'humour sans omettre l'action et le scénario. Les personnages sont d'anciens espions que les circonstances vont réunir pour une nouvelle mission, qui bien entendu se trouve étroitement liés avec leurs aventures passées ! On découvre donc avec plaisir ces protagonistes tous plus attachants et drôles les uns que les autres. Autant dire qu'ensemble ils forment une équipe hors norme, un peu loufoque mais c'est ça ce qu'on aime chez eux ! Leur folie. Leur génie malgré leurs âges. Car même les petits jeunots ne peuvent rivaliser avec ces vieux de la vieille. Si vous en avez marre des villes détruites lors des scènes d'action finales, ces deux films légers et drôles sont faits pour vous. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Quand il n'y a pas d'actions, on a le trop de très bons dialogues. En plus, c'est l'occasion de retrouver des acteurs connus qu'on adore tous autour d'une mission commune !



Transformers Transformers 1, 2 & 3
Réalisateur : Michael Bay
Durée : Environ 2 h 30 pour chaque film
Note moyenne : 8,5 /10
Note T 1 : 10/10
Note T 2 : 9/10
Note T3 : 7/10

Avis : Transformers nous fait découvrir une race extraterrestres particulière et très originale : les robots. Des robots intelligents capables de se transformer en humanoïde ou en véhicule (de luxueuses voitures tant qu'à faire ! ). L'univers est bien monté même si on sent au fur et à mesure des films que des idées nouvelles sont apparues et qu'aucune véritable logique ne se tisse entre le volet 1 et le volet 3. C'est tout le problème des suites non prévues, réalisées pour amasser un peu plus d'argent. Malgré cette faiblesse scénaristique, l'histoire n'en est pas moins entrainante avec des personnages très attachants et remplis d'humour. Sam Witwicki est drôle, courageux et simple à la fois, le capitaine Lennox et le sergent Epps forment un duo solide, fort et très sympathique. Il ne faut pas non plus oublier RobotWarrior (Secteur 7) dont le personnage prend de l'importance au fil des épisodes. J'ai trouvé les parents de Sam très réalistes et encore une fois, très bien développés et joués par les acteurs. Concernant les filles, on ne peut que s'attacher à la belle Mikaela qui fait preuve d'un certain courage (Même si elle arrive toujours à s'en sortir avec une peu nickel). Par contre pour Carly dans le volet 3... LOL ! La blondasse de service aurait mieux fait de rester chez elle, elle gâche presque le film ! Enfin, encore une fois, les scènes sont riches en action, les dialogues très bons et l'humour est au rendez-vous dans tous les volets. Alors même si on n'aime pas le côté un peu trop patriotique, on ne peut que se laisser entrainer dans cette histoire qui mêle humains et aliens ! Les effets spéciaux agrémentent les scènes de combat, qui bien évidemment, se déroulent en ville. Mais bon, c'est une manie en ce moment de détruire les villes américaines !



Man of SteelMan of Steel
Réalisateur : Zack Snyder
Durée : 2h32
Genre : Fantastique
Note : 5/10


Avis : J'ai trouvé ce énième remake plutôt médiocre, ce qui n'a rien de surprenant puisque le thème "superman" est épuisé depuis bien longtemps ! Toutefois, le début du film, qui traite de la planète Kypton et de sa destruction, m'a plu. Les effets spéciaux en outre sont bien faits sans paraître trop audacieux. Mais le reste du film est décevant. Je n'ai pas apprécié les flashbacks de Clark qui cassent le rythme du film. On passe d'un lieu à un autre à la vitesse de l'éclair. Loïs et Clark s'échangent à peine quelques mots tout au long de l'histoire. On a l'impression que la journaliste remonte la trace de Clark en 1 minute seulement, ce qui est fort dommage. On entraperçoit rapidement les collègues de Loïs, sans les connaître plus que ça. Et pourtant, à la fin, une scène leur est dédiée mais franchement, leur situation catastrophique ne nous touche guère. Bref, on reste totalement détachés des personnages sauf de Clark. Et encore ! Comme tout film d'action actuel, la ville de Métropolis est complétement détruite... Vive l'originalité. Les combats entre Clark et les hommes de Zod sont dynamiques et bien menés toutefois. Plusieurs incohérences sont aussi à noter : Loïs qui apparaît subitement aux côtés de Clark alors qu'elle était de l'autre côté de la ville (Elle vient peut-être Krypton qui sait !) et Jor-El qui contrôle avec une facilité surprenante le vaisseau de Zod (Pourquoi ne l'a-t-il pas fait exploser avant que tout n'arrive alors ?!). Je regrette aussi que le Daily Planet n'ait pas été mis en avant dans cette histoire alors qu'il est sensé être très connu. Là, on a l'impression qu'il sert strictement à rien... à l'instar des militaires du Norad d'ailleurs. Enfin Clark trouve son costume presque par hasard et l'enfile sans se poser de questions. D'abord il veut se fondre dans la masse des humains et l'instant d'après il veut être superman, sans qu'on remarque ce changement à l'écran. La scène où son père adoptif meurt m'a bien fait rire aussi (Si j'avais des pouvoirs, je me ficherai éperdument des autres et trouverai un moyen pour sauver ce que j'aime au lieu de les regarder mourir stupidement... pour un chien. Je n'ai rien contre les chiens ^^). Comme vous l'aurez compris, Zack Snyder nous a servi un film d'action comme il en existe tant d'autres, sans mettre en valeur l'univers pourtant riche de superman.

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